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Ecrire c'est ranger le vrac de sa vie.
26 janvier 2007

Le voyage est fini.

Toujours la même chose.
Un trajet seule et des tas de pensées.
Ces pensées se bouleversent s’entremêlent et m’accompagnent.
Une foule d’anonymes parmi lesquels on se fond.
Ils sont pressés. Ils sont toujours pressés. Mais un étudiant ça a le temps.
L’étudiant travaille mais s’octroie des moments de calme, il leur donne raison. L’étudiant prend son temps. Tellement de temps que l’on peut s’accorder le plaisir la prendre.
On s’assoit boire un coup, observer ces déambulations sans pour autant se rappeler que l’on passera la majeure partie de sa journée les fesses collées à une chaise.
Être seule dans la rue. Se contenter de quelques notes dans les oreilles et regarder en l’air.
On voit mieux ce qui est beau quand on est seul.
Les statues, l’étrange reflet du ciel, son propre reflet, tout aussi étrange et toutes les traces laissées par les gens. Ces détails posés sur des immeubles et même sous nos pieds.
Tout observer, sur ce chemin que l’on fait tous les jours mais que l’on découvre plus tard.
Tout observer. Les gens de la tête aux pieds. Ceux qui deviennent moins anonymes parce qu’ils font eux aussi ce même chemin tous les jours ou parce qu’ils sont hors de cet ensemble humain.
Ils regardent passer les gens différemment et gagnent un peu de monnaie « Eh mademoiselle, une p’tite pièce s’il vous plais »
Ils attirent l’attention des gens. Comme ceux qui usent de leur adresse et de quelques notes pour faire briller les yeux. Être seule et partager.
Marcher seul c’est un peu comme voyager.
On est jeune et on veut s’en aller « tu veux partit ou ? Je sais pas, partir… »
Rencontrer des gens, des cultures, se connaître soi même.
Partir pour grandir. Voyager tous les jours, grandir tous les jours.
Il suffit de chercher à découvrir, rencontrer.
Chercher à apprendre, à reconnaître et à savoir apprécier
Lever les yeux et regarder.. Chercher  la beauté dans l’inattendu.
Être surpris par le merveilleux de la simplicité.
Une lumière un sourire, un dessin. Voyager tous les jours, grandir tous ces jours. Regarder partout.
Lever les yeux et croiser ceux qui ont cherché a parler à n’importe quelle divinité.
Je regarde en haut et je cherche le beau.
Je trouve ces photos à faire, ces mosaïques et ces statues à aimer.
Savourer cette découverte avec quelques notes dans les oreilles et des dizaines de pensées à l’esprit.
Tant que j’en oublie le but de mes trajets.
Comme emprisonnée dans des pensées. Le chemin se fait seul. L’habitude nous mène a destination.
Vers l’école, le travail, un bulle en marge du reste, la douceur, l’affrontement.
Un voyage chaque jour, pour grandir encore.

Pour la musique, si vous ne connaissez pas le clip, regardez le, il s'accomode a mon histoire

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Commentaires
C
joli texte,c'est tellement vrai.<br /> on croit connaître la ville de son enfance, ses details architecturaux, ses fontaines...Pour ma part, c'est lorsque je savais que j'allais restée un ou deux ans dans une ville que je l'observais davantage, à chaque ballade je tentais de graver dans mon esprit la beauté de ces villes.
C
Et même que les gens de la fuck verront les photos qui vont avec.<br /> C'est le récit de mon roman photo et il sera exposé dès mercredi dans le hall du vieux batiment.
S
J'aime comment tu décris...<br /> C'est exactement ça au fond. Ce sentiment de solitude mais d'être en parfait accord avec soi-mêmr, avec le monde-même...<br /> ;)
J
Oh ... ben ca alors...<br /> Ca c'est bien dit.
Ecrire c'est ranger le vrac de sa vie.
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