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Ecrire c'est ranger le vrac de sa vie.
17 août 2007

Parfois ma vie commence la nuit.

Parfois ma vie commence la nuit.
Finir le travail tard, rouler vite et rentrer.
Les gens sont sympas au Palais, surtout ceux qui ne restent que le mois d'août et qui finissent souvent a 21h.
Finalement ceux avec qui j'ai eu le plus d'occasion de parler.
Un jeune homme qui fait plus vieux, une fille aussi schizo que moi et une autre très affirmée, celle avec qui je m'entend le mieux.
Le meilleur arrive aux alentours de 20h15 :
Les salles sont vides, ou presque, et l'on se retrouve seuls, a attendre patiemment l'heure de dégager.
Traverser la ville à pieds.

A la maison les latinos sont toujours là.
Ça hurle, ils ont fait une paella avant de partir.
Je bouffe, encore et toujours, et j'accompagne le tout d'une espèce de punch à l'ananas.
Je ne fais que bouffer depuis que je bosse.
Je n'ai pas encore fini mon riz qu'il dansent déjà dehors, malgré la frilosité ambiante.
Je n'avais pas entendu "la Banana" depuis presque 10ans.
Et ils dansent et je tente de bouger moi aussi, malgré cette douleur qui se trémousse au creux de mes mollets.
J'essaie de faire des photos dès que je m'assied.
Je bois du Patxaran, et ils ont tellement bu avant moi qu'ils ne voient pas tout ce que je m'enfile. Alfonso dit que ça fait courir, que c'est la boisson de la feria de Pampelune.
Il a raison, je retourne danser avec sa femme et rire a gorge déployée.

La fatigue me monte a la tête.
Je suis prête a me coucher et ils sont toujours en bas.
Comme si ce soir c'est eux qui avaient presque 20ans.

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