IEP
Qu’Est-ce qu’un IEP ma brave dame ?
C’est un institut d’études politiques, ça veut dire « sciences-po » mais pas à Paris.
L’été de mes 17ans je décidais de peut être un jour si c’est possible essayer d’intégrer un IEP et donc de passer le concours après BAC.
Ouai, rêveries d’un jour être journaliste.
Moult recherches plus tard, j’envoyais un dossier a la seule prépa gratuite de France.
Candidature refusée.
J’ai donc pleuré et ma super Maman m’a inscrite dans une prépa privée.
Je te dis pas l’investissement dans ma personne.
Puis j’ai changé d’amoureux, j’ai fait 3 sessions de stages, je me suis fait des supers copines, j’ai appris des tas de choses dans pas mal de domaines, j’ai eu mon BAC avec 12.00 de moyenne et j’ai passé le susdit concours.
Deux semaines plus tard je pleurais devant mon PC, mes quelques espoirs dans les souliers.
Je suis donc en droit, parce que l’on m’avait dis que c’était la meilleure chose à faire dans l’optique de repasser un, voire plusieurs, concours d’entrée en IEP.
Sauf que j’ai plus envie.
Le droit ça me plais et je ne veux pas délaisser mon semestre et mes activités (photographiales et alcoolisées) parascolaires en préparant un concours.
Aucun problème me direz vous.
Mais si !
Au stage de prépa je me suis fait de supers copines super motivées pour entrer en IEP et dès que je parle d’elle en compagnie de ma mère la question fatale revient : Et toi, tu comptes le repasser ?
Et c’est toujours la même réponse : Non, pas avant la fin de la licence. Sauf si je me plante en droit.
Suivi d’un « c’est dommage, tu étais dans ta lancée » de ma moman.
Et là, après la dernière discussion d’hier soir j’en viendrai presque à regretter d’avoir essayé de faire ceci. Mais je ne regrette pas, si j’avais pas essayé, je ne serai pas en droit et j’aurai raté quelque chose de bien, qui me plait et me conviens.
Mais quand même !
Voilà, c’était l’argumentation de Camille M. Petite chieuse dans l’âme qui nous disais que c’était super dur la vie des fois.